- EAN13
- 9782262041991
- ISBN
- 978-2-262-04199-1
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 09/10/2014
- Collection
- CODE SERIEL ADP
- Nombre de pages
- 393
- Dimensions
- 21 x 14 x 3,3 cm
- Poids
- 494 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un empereur méconnu et controversé, le dernier "grand" de la Rome Antique replacé dans son contexte et sa vérité.
Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies, instaura le christianisme catholique comme seule religion autorisée (avec le judaïsme), et fit pénitence en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait laissé se perpétrer à Thessalonique. La réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale à l'autorité ecclésiastique, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et religieux entre l'empereur et les évêques. Pragmatique, il a ouvert une double voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme archétypale de concordat. Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une puissance militaire qui façonnèrent une " Renaissance théodosienne ", à mille lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.
Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies, instaura le christianisme catholique comme seule religion autorisée (avec le judaïsme), et fit pénitence en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait laissé se perpétrer à Thessalonique. La réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale à l'autorité ecclésiastique, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et religieux entre l'empereur et les évêques. Pragmatique, il a ouvert une double voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme archétypale de concordat. Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une puissance militaire qui façonnèrent une " Renaissance théodosienne ", à mille lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.
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