- EAN13
- 9782753591455
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 15/12/2022
- Collection
- La Licorne
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
- PU RENNES 18,00
En mariant le nom de Mucha au papier à cigarette Job, celui de Cassandre au «
Dubo/Dubon/Dubonnet » ou de Savignac à la vache Monsavon, l’affiche a imprimé
dans l’imaginaire collectif la mémoire de la publicité artistique. Mais qui se
souvient que Victor Hugo associa sa signature à l’Encre Triple noire (pourtant
réputée indélébile), que Raoul Ponchon, dans Le Courrier français, abonna sa
plume aux Pastilles Géraudel, que Cocteau posa dans Paris-Match pour les
téléviseurs Ribet-Desjardins ? De grands noms des belles-lettres comme Valéry,
Cendrars, Giono ou Queneau, ont signé des textes publicitaires – de très beaux
textes. Un tenace destin d’oubli, symptomatique du scandale que constitue le
mélange de la littérature pure, gratuite, avec la « littérature » intéressée
et appliquée, pèse sur les innombrables contributions des écrivains à la
publicité depuis le xixe siècle. Ce volume s’emploie à redessiner l’un des
visages les plus méconnus de l’écrivain et à éclairer une zone d’ombre de la «
condition littéraire ». On y découvrira une galerie de portraits insolites, un
album de famille inédit, où se trouvent réunis des auteurs apparemment aussi
peu apparentés que Zola et les Gautier, Sacha Guitry et Léon-Paul Fargue, Paul
Reboux et Robert Desnos. On y trouvera des informations sur les motivations
diverses qui ont suscité et suscitent encore aujourd’hui de telles
collaborations avec les marques, la manière dont a été vécu et « géré » le
grand écart entre les exigences de l’œuvre et celles de la promotion
marchande, le rôle joué par la publicité dans l’économie de la carrière
littéraire.
Dubo/Dubon/Dubonnet » ou de Savignac à la vache Monsavon, l’affiche a imprimé
dans l’imaginaire collectif la mémoire de la publicité artistique. Mais qui se
souvient que Victor Hugo associa sa signature à l’Encre Triple noire (pourtant
réputée indélébile), que Raoul Ponchon, dans Le Courrier français, abonna sa
plume aux Pastilles Géraudel, que Cocteau posa dans Paris-Match pour les
téléviseurs Ribet-Desjardins ? De grands noms des belles-lettres comme Valéry,
Cendrars, Giono ou Queneau, ont signé des textes publicitaires – de très beaux
textes. Un tenace destin d’oubli, symptomatique du scandale que constitue le
mélange de la littérature pure, gratuite, avec la « littérature » intéressée
et appliquée, pèse sur les innombrables contributions des écrivains à la
publicité depuis le xixe siècle. Ce volume s’emploie à redessiner l’un des
visages les plus méconnus de l’écrivain et à éclairer une zone d’ombre de la «
condition littéraire ». On y découvrira une galerie de portraits insolites, un
album de famille inédit, où se trouvent réunis des auteurs apparemment aussi
peu apparentés que Zola et les Gautier, Sacha Guitry et Léon-Paul Fargue, Paul
Reboux et Robert Desnos. On y trouvera des informations sur les motivations
diverses qui ont suscité et suscitent encore aujourd’hui de telles
collaborations avec les marques, la manière dont a été vécu et « géré » le
grand écart entre les exigences de l’œuvre et celles de la promotion
marchande, le rôle joué par la publicité dans l’économie de la carrière
littéraire.
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