L'Islam et la Mer, La mosquée et le matelot (VIIe-XXe siècle)
1 autre image
EAN13
9782262060473
Éditeur
Perrin (réédition numérique FeniXX)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

L'Islam et la Mer

La mosquée et le matelot (VIIe-XXe siècle)

Perrin (réédition numérique FeniXX)

Indisponible
Pourquoi les Arabes n'ont-ils pas découvert l'Amérique ? Pourquoi la marine
ottomane, qui fut - aux XVIe et XVIIe siècles - la plus puissante du monde,
n'a-t-elle jamais pu acquérir, durablement, la maîtrise de la Méditerranée ?
Pourquoi la révolution bolchevique a-t-elle éclaté en Russie en 1917 ? Telles
sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre, aux confins de la
géographie humaine, de l'histoire, de la sociologie, et de l'anthropologie
culturelle, apporte des réponses. Elles peuvent être résumées en une phrase :
l'Islam est, dans son ensemble - et malgré un certain nombre d'exceptions qui
ne font que renforcer la règle et relèvent d'explications particulières -
profondément incompatible avec la vie maritime. "Homme libre, toujours tu
chériras la mer", a écrit le poète. Or, "Islam" signifie "soumission". Le
matelot est un aventurier, un rebelle. La société musulmane est une société
réglée, méprisant et condamnant ceux qui vivent hors de ses normes. Elle n'a
pas su, comme la chrétienté, encadrer et utiliser les "gens de mer". Lorsque
les Musulmans ont dépassé leur attitude d'indifférence, et compris la
nécessité de créer des flottes, c'est en ayant recours aux techniques et aux
hommes venus de l'Europe qu'ils ont pu le faire. Les Corsaires barbaresques, à
l'origine, ont été des renégats. Du VIIe siècle à nos jours, à travers la
Méditerranée et l'Atlantique, la mer Noire et la Caspienne, les mers du Sud,
Xavier de Planhol, en des pages érudites et colorées, décrit l'ignorance, le
laxisme, les gaspillages répétés qui ont conduit à des échecs répétés et à
l'impuissance. Les conséquences de cette absence des Musulmans sur les mers,
ont été immenses. Le "déclin de l'Islam" lui est en grande partie attribuable.
Se fussent-ils lancés résolument sur les eaux, il n'est pas excessif de penser
que les destins du monde en auraient été changés. C'est un des ressorts les
plus profonds de la "Grande Histoire", resté trop ignoré, qui nous est ici
révélé.
S'identifier pour envoyer des commentaires.