Friandises littéraires

Joseph Vebret

J'ai Lu

  • Conseillé par
    16 décembre 2012

    Friandises littéraires pour gourmands de littérature.
    Un beau p’tit livre à grignoter à l’envie.
    Pour le plaisir.
    Pour briller au salon.
    Pour épater la galerie.
    Pour vaincre sans péril au Trivial Pursuit ou au grand jeu de la littérature de chez Gallimard, «C’est dans quoi déjà ?».

    Saviez-vous que les 13 volumes de Proust, «A la recherche du temps perdu» compte 1 267 069 mots, 40 881 phrases avec une moyenne de 31 mots par phrase ?
    Pas vérifié, pas lu en entier !

    Connaissez-vous la Charte de fabrication des ouvrages des éditions La Pléiade ?

    Saviez-vous que Voltaire fut élu à l’unanimité à l’Académie Française et qu’Emile Zola, 24 fois candidat, ne fut jamais élu, lui ?

    Saviez-vous que c’est (mon cher) Cendrars qui souffla le titre «Alcools» à Apollinaire qui lui voulait l’intituler «Eaux-de-vie» ?

    Saviez-vous qu’Alfred Jarry, sur son lit de mort, dit : «Apportez-moi un cure-dent !»

    Saviez-vous qui a dit : «La différence entre le journalisme et la littérature, c’est que le journalisme est illisible et que la littérature n’est pas lue.»
    Alors, c’est qui hein ? C’est qui ?
    Oscar Wilde.

    Saviez-vous qui détient les meilleures ventes de livres ?
    Alors, c’est qui hein ? C’est qui ?
    Marc Levy.
    Bon, passons sur ce triste record...
    Après tout il faut de tout pour faire un monde...

    Voilà, tout ça vous fait de belles jambes, non ?
    A quoi ça sert tout ça ?
    A rien...
    De quoi faire le malin auprès de son voisin qui a lu tous les Marc Levy.
    A faire l’intelligent à l’heure du digestif des interminables et indigestes repas de famille.
    C’est déjà pas mal, non ?

    PS : j’ai noté une absence très, très regrettable.
    Dans une liste des poètes de la Résistance, René Char est tout simplement et gravement oublié.
    Lui, le poète-résistant, le vrai combattant, arme à la main !
    Lui qui choisit de ne rien publier sous l’Occupation.
    Lui le Capitaine Alexandre du maquis.
    Bien, bien dommage...