Un long siècle d'exils, Proscrits, évacués, apatrides, réfugiés, expulsés, déplacés, (r)apatriés des années 1870 aux années 1980
EAN13
9782350689296
ISBN
978-2-35068-929-6
Éditeur
Cairn
Date de publication
Nombre de pages
346
Dimensions
24 x 16 cm
Poids
501 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Un long siècle d'exils

Proscrits, évacués, apatrides, réfugiés, expulsés, déplacés, (r)apatriés des années 1870 aux années 1980

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Cairn

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« Crise des migrants », « crise des réfugiés », « crise de l’asile », « crise de l’hospitalité ». Toutes ces expressions traduisent un malaise des sociétés contemporaines face à l’accueil de populations qui, sous la contrainte, souvent dans l’urgence, quittent leurs pays d’origine pour trouver refuge. L’histoire permet de mettre en perspective les situations actuelles et d’observer à quel point certains discours et pratiques révèlent une forme de continuité, ou à l’inverse, des moments de rupture dans le domaine de l’accueil ou du non-accueil des personnes déracinées.
Cette recherche s’appuie sur des exemples concrets, puisés notamment dans les archives départementales des Hautes-Pyrénées, et plus largement, dans le grand Sud, qui fut à diverses reprises une zone de passage, d’hospitalité, mais aussi de relégation. Le fil conducteur est l’idée que les exilés et leurs itinéraires heurtés et discontinus en disent autant, si ce n’est plus, sur les pays qu’ils quittent que sur les États et les sociétés de transit ou d’accueil.
Le point de départ de l’analyse est les années 1870, où l’idée de nation s’enracine en France délimitant ainsi plus strictement un « nous » et un « eux ». Les années 1980 où la gestion de l’asile connaît un basculement majeur, riche d’enseignements pour comprendre les dynamiques actuelles, constitue la période finale et conclusive de ce livre.
L’étude proposée en allant, parmi d’autres, des carlistes espagnols aux boat people en passant par les rescapés du génocide arménien, les républicains espagnols, les (r)apatriés d’Algérie, tente de donner à réfléchir sur les responsabilités de l’État, mais aussi de chacun dans son rapport à cet inconnu, notre semblable, qui vient chercher de l’aide, un temps de répit, un lieu de refuge.
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